Résumé du travail de fin d’études de Modou Diaw, rédigé sous la direction de Jean-Charles Crochet, consultant CODATU.

Programme de renouvellement des minibus à Dakar

Quelle stratégie pour une meilleure prise en compte de la qualité de service de l’offre des « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » dans la prochaine phase de renouvellement ?

Au début des années 90, l’État du Sénégal, avec l’appui de la Banque Mondiale, s’est engagé dans une dynamique d’organisation et de modernisation du sous-secteur du transport urbain de Dakar. Cette modernisation est basée sur le renouvellement du parc qui consiste à substituer les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » décriés pour leur vétusté et leur non-conformité aux exigences de sécurité et de respect des normes environnementales par des minibus neufs offrant plus de garanties. Ces derniers constituent le réseau AFTU et adoptent une nouvelle méthode d’exploitation basée sur la desserte de lignes régulières et sur de nouveaux rapports entre les usagers et le personnel navigant. Après une décennie, ce programme présente des avantages remarquables de par sa participation significative à la modernisation des transports urbains de Dakar et par conséquent à l’amélioration des conditions de déplacement de la population de l’agglomération de Dakar.

Malgré la réussite du programme de renouvellement, les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » qui devraient être complétement retirés du paysage urbain de Dakar, demeurent toujours attractifs et participent activement aux déplacements des usagers grâce à la diversité de leurs services. Les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye », grâce à leurs flexibilités sur les dessertes, les tarifs et amplitudes de travail, restent l’un des modes les plus utilisés par les Dakarois. Ainsi donc pour mieux assurer leur relève, il devient impératif de tenir compte de leur point fort dans le cadre du programme de renouvellement.

Mots clés : renouvellement du parc, vétusté, flexibilité, offre de service