
Le
Cap est la seconde ville la plus peuplée d’Afrique du Sud. Elle est caractérisée par un fort étalement urbain qui impacte de manière conséquente le système de transport ainsi que sa planification. De fait, l’utilisation du véhicule privé est très ancrée dans les pratiques de mobilité des Capétoniens. Parallèlement à cela, et à l’image des villes africaines, le transport artisanal y est également très présent. Il s’agit là, pour l‘essentiel, de véhicules de 10 à 14 places couramment appelés minibus-taxi ou MBT qui assurent le plus souvent la mobilité quotidienne entre le centre d’affaires et sa périphérie.
Cap est la seconde ville la plus peuplée d’Afrique du Sud. Elle est caractérisée par un fort étalement urbain qui impacte de manière conséquente le système de transport ainsi que sa planification. De fait, l’utilisation du véhicule privé est très ancrée dans les pratiques de mobilité des Capétoniens. Parallèlement à cela, et à l’image des villes africaines, le transport artisanal y est également très présent. Il s’agit là, pour l‘essentiel, de véhicules de 10 à 14 places couramment appelés minibus-taxi ou MBT qui assurent le plus souvent la mobilité quotidienne entre le centre d’affaires et sa périphérie.
Le gouvernement Sud-Africain mène une stratégie de développement et d’amélioration des transports en commun notamment par l’intermédiaire de la politique de transport intégré appelé IRPTN (Integrated RapidPublic Transit Network) lancée en 2007. Au Cap, cette stratégie se matérialise par la mise en place d’un nouveau système de transport en commun, nommé «MyCiTi» qui a vu le jour en 2010, en préparation de la coupe du monde FIFA 2010. Pour pouvoir y prendre part, les acteurs du secteur minibustaxi ont besoin avant tout d’acquérir des connaissances afin de faire fonctionner le service. De même, pour négocier leurs parts, ces derniers doivent assimiler les compétences nécessaires pour que cet accord s’effectue le plus équitablement possible. De fait, la municipalité du Cap a mis en place un programme d’habilitation du nom de «Capacity Bulding Programme» à destination des acteurs du secteur mini-bus/taxi. Il a pour objectif de combler ces lacunes par l’acquisition de compétences nouvelles. Ce programme se déploie sur 3 ans. Il a débuté en juin 2014 avec la phase 1 qui s’est achevée en août 2015.
Cette étude a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre CODATU et le cabinet de conseil Sud-Africain ODA qu’a été réalisée cette étude. Ce travail est le fruit d’une collaboration avec l’Université du Cap (UCT) et plus particulièrement avec le Docteur Herrie SCHALEKAMP, chercheur au centre des études de transport à l’Université du Cap. Plusieurs entretiens ont été réalisés avec les acteurs directement impliqués dans ce programme, formant ainsi la base de cette étude.